Feu bactérien du prunier

Maladie redoutable provoquée par une bactérie pathogène qui attaque certains arbres de la famille des rosacées, comme prunier, pommier, poirier, aubépine, photinia, pyracantha…

Biologie, Symptômes et dégâts 

La maladie peut entraîner la mort de l'arbre en quelques mois pour des variétés très sensibles. 

Dès le printemps, les bouquets floraux et les jeunes pousses du Prunier noircissent, se dessèchent sur l'arbre en se recourbant en crosse. Des gouttelettes d'exsudat (liquide blanc ou jaunâtre et collant) suintent des rameaux et des fruits atteints. Les jeunes fruits se momifient.

Des pluies et une température supérieure à 21°C, ainsi que des blessures de taille  favorisent le développement de la maladie.

A l'automne, la nécrose évolue vers les organes âgés entraînant le dessèchement des rameaux et des feuilles. Des chancres se forment sous l'écorce qui se boursouffle, se craquèle et suinte, laissant apparaître un bois de couleur rougeâtre.

Les bactéries survivent pendant l’hiver dans les chancres.

Il s’agit d’un organisme réglementé.

Comment lutter contre le feu bactérien du prunier ?

Méthodes culturales 

Planter des végétaux certifiés indemnes de la maladie
Détruire systématiquement les foyers dans les vergers ou leur environnement
Supprimer les parties atteintes
Désinfecter les outils à l’alcool après utilisation. 

Méthode de prophylaxie et mesures préventives 

Contacter obligatoirement la mairie ou le Service de Protection des Végétaux (SRPV) si les arbres en sont atteints afin d’éviter de propager la maladie sur les vergers avoisinants
Arracher les aubépines et pyracantha « sauvages » avoisinant la culture
Traiter après récolte, à la chute des feuilles et avant débourrement, avec un produit cuprique (contenant du cuivre) 

Lutte 

Il vous est possible – en cas de forte infestation, et si celui-ci existe dans le commerce – d’utiliser un produit bactéricide homologué, autorisé sur prunier et portant la mention « Emploi autorisé dans les Jardins ».

Renseignez-vous dans une jardinerie (ou un magasin spécialisé) auprès d’un conseiller jardin certifié.

Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.

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