Fusariose vasculaire des cucurbitacées
Biologie, symptômes et dégâts
L’infection a lieu au niveau des racines. Les dégâts peuvent être très importants sur jeune plants, les cotylédons et les premières feuilles jaunissent et flétrissent.
Il existe différentes races du pathogène, qui provoquent des dégâts semblables, mais plus ou moins brutalement.
La race 1 et 2 provoque un flétrissement lent des feuilles accompagné d’un jaunissement des nervures.On observe aussi sur la tige une nécrose brune laissant apparaître un exsudat brunâtre (gommose). C’est par ces lésions que les fructifications du champignon vont apparaître et se disséminer ensuite.Les fruits sont atteints au niveau du pédoncule et pourrissent.La plante malade acquiert une odeur de chèvrefeuille, particulièrement sur le melon.
La race 3 quant à elle provoque un flétrissement brusque des feuilles du haut vers le bas de la plante, entrainant sa mort rapide. Mais aucuns symptômes sur tiges n’apparaissent.
La contamination est favorisée par un printemps frais (18 – 20°C).
Comment lutter contre la fusariose vasculaire des curcubitacées ?
Méthode culturale
Utiliser des variétés résistantes ainsi qu’un substrat sain.
Méthode de prophylaxie et mesures préventives
Eliminer les plantes malades dès les premiers symptômes observés.
Lutte
Il vous est possible – en cas de forte infestation, et si celui-ci existe dans le commerce – d’utiliser un produit fongicide homologué, autorisé sur cucurbitacées et portant la mention « Emploi autorisé dans les Jardins ».
Renseignez-vous dans une jardinerie (ou un magasin spécialisé) auprès d’un conseiller jardin certifié.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
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