Gale commune de la pomme de terre
Biologie, symptômes et dégâts
Les tubercules réagissent à l’infection parasitaire par la formation, au niveau de l’épiderme du tubercule, de tissus "cicatriciels" qui peuvent se présenter sous deux aspects : le type liégeux et le type pustule.
Le type liégeux se traduit par un simple épaississement, formant en surface des "réseaux" plus ou moins réguliers dont l’étendue peut aller de quelques taches à la totalité de la surface du tubercule. Ce type de symptôme n’endommage pas le tubercule en profondeur.
Le type à pustules correspond à des symptômes plus hétérogènes : sortes de chancres en dépression ou en relief, pouvant affecter plus ou moins profondément la chair des tubercules. Il existe de grandes différences de résistance variétale.
Ce parasite peut être hébergé dans les sols ou transmis par les tubercules de semences. Le sol semble jouer un rôle primordial car l’inoculum peut s’y conserver de nombreuses années.
Généralement, les sols légers, sableux, aérés, neutres ou légèrement alcalins sont plus favorables au développement de la maladie. L’apport d’amendements calcaires, risque de conduire à une aggravation de la gale. Cette bactérie se développe mieux en sol aéré, par des températures de 19 à 24°C pour le type pustuleux et de 13 à 17°C pour le type liégeux.
Comment lutter contre la gale de la pomme de terre ?
Méthodes culturales
Pratiquer la culture d’engrais verts dans la rotation et respecter une rotation de 4 à 5 ans
Utiliser des variétés peu sensibles au parasite
Pratiquer des chaulages modérés ou progressifs
Méthode de prophylaxie et mesures préventives
L’usage de l’irrigation semble être efficace pour lutter contre la gale de type pustule.
Lutte
Aucun traitement n’existe actuellement pour lutter contre cette bactérie.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
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