Nécrose apicale, dit "cul noir", de la tomate

A l’extrémité des fruits se développent de petites lésions humides, qui brunissent et s’étendent pour constituer une large tâche noirâtre très caractéristique de la dénomination « cul noir ».

Biologie, symptômes et dégâts

Cette tache circulaire, plutôt sèche empêche la commercialisation de la récolte.

Ces symptômes surviennent généralement lorsque le fruit atteint le tiers ou la moitié de sa taille. Ces lésions peuvent être colonisées par des microorganismes secondaires responsables de pourritures humides, comme celles causées par un champignon du genre alternaria.

Ces dégâts sont liés à un manque de calcium dans la partie nécrosée du fruit. Mais, il ne s’agit pas d’une attaque parasitaire.

Ils sont notamment observés sur les cultures qui sont arrosées par les jardiniers utilisant le tuyau d’arrosage ; ainsi qu’à la suite de périodes ventées, chaudes et sèches.

Comment lutter contre la nécrose apicale, dit "cul noir", de la tomate ?

Méthodes de prophylaxie et mesures préventives

Réaliser des effeuillages réguliers pour respecter l’équilibre feuilles/fruits

Arroser les tomates au pied et non pas sur le feuillage

Favoriser l’aération de la culture

 Eviter de blesser les racines pendant les opérations d’entretien du sol

Méthodes culturales

Eviter les excès de fumure azotée et faire des apports de calcium de façon raisonnée.

Maintenir un niveau convenable de phosphore du sol, et un pH compris entre 6,5 et 6,8.

Cultiver des variétés peu sensibles.

Pailler le sol pour avoir une humidité constante.

Eviter de cultiver la tomate sur un sol dont la salinité est excessive.

Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.

 

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