Sclérotiniose de la pomme de terre
Biologie, symptômes et dégâts
Ce champignon provoque le flétrissement, le jaunissement puis l’affaissement de la plante en s’attaquant à la tige principale du plant. En effet, la tige est creuse, pourrit, peut se sectionner et présente un mycélium cotonneux blanc vif à l’intérieur. Des sclérotes (amas durs, noirs de taille variant entre 0.3cm et 2cm) apparaissent ensuite, et se libèrent, pouvant rester plus de cinq années dans le sol.
Les attaques sont importantes en conditions de sols humides lors d’hivers doux, les dégâts apparaissent souvent vers le mois d’aout.
Comment lutter contre la sclérotiniose de la pomme de terre ?
Méthodes culturales
Planter des variétés peu sensibles à la maladie.
Eviter les plantations trop serrées, les paillages et les fumures azotées importantes.
Méthode de prophylaxie et mesures préventives
Arracher et détruire les plants malades
Pratiquer des rotations appropriées en évitant les précédents à risque comme la carotte, le pois, le haricot, le fenouil, la laitue, le chou pommé, l’endive ou le céleri
Eliminer tous les reliquats de plantes malades afin de minimiser la présence des sclérotes
Lutte
En cas de forte infestation, utiliser, s’il existe, et selon les bonnes pratiques horticoles, un fongicide homologué et autorisé sur pomme de terre, portant la mention « Emploi autorisé dans les jardins ».
Renseignez-vous dans une jardinerie (ou un magasin spécialisé) auprès d'un conseiller jardin certifié.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
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