Alternariose de la tomate
Biologie, symptômes et dégâts
Après plantation, le feuillage des tomates est beaucoup moins sensible à ce parasite.
Sur plantes adultes, apparaissent des taches nécrotiques noires de 4 à 7mm de diamètre, s’agrandissant en cercles concentriques entourés d’un halo jaune.
Sur les tiges, on peut voir des taches elliptiques brunes, grises, concentriques.
Sur les fruits, on voit des taches noires, déprimées, de 1 à 2 cm qui sont positionnées à la base du calice. D’autres champignons peuvent coloniser ces taches et causer des pourritures humides.
Ce parasite hiverne et se conserve dans le sol, sur les reliquats de cultures malades. Les spores sont très robustes et capables de survivre plus d’un an sur les reliquats de culture ou à la surface du sol. Il se transmet par la semence. Il est disséminé par le vent et à la pluie.
Une pluie légère suffit à déclencher la contamination qui s’effectue à des températures comprises entre 18°C et 25°C. La propagation rapide de la maladie est ensuite dépendante de la répétition des rosées matinales ou des faibles précipitations. Ensuite les spores issues des taches déjà formées propagent la maladie sur les autres fruits.
Comment lutter contre l'alternariose de la tomate ?
Méthodes culturales
Eliminer les reliquats de culture après récolte
Utiliser des variétés peu sensibles ainsi que des semences saines
Eviter les plantations serrées pour favoriser l’aération
Eviter les excès d’azote
Méthode de prophylaxie et mesures préventives
Eviter les arrosages par aspersion. Préférer le goutte à goutte.
Lutte
Il vous est possible – en cas de forte infestation, et si celui-ci existe dans le commerce – d’utiliser un produit fongicide homologué, autorisé sur tomate et portant la mention « Emploi autorisé dans les Jardins ».
Renseignez-vous dans une jardinerie (ou un magasin spécialisé) auprès d’un conseiller jardin certifié.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
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