Phytopte du poirier
Biologie, symptômes et dégâts
Le phytopte passe l’hiver à l’intérieur des bourgeons hypertrophiés qui on été colonisés le printemps précédent.
En février, plusieurs dizaines d’individus femelles, des œufs et des larves à différents stades se trouvent à l’intérieur des bourgeons. La ponte a lieu dès les premiers jours de mars. La migration commence en avril dès que les pousses ont 2 ou 3 feuilles déployées et se termine en juin.
D’avril à fin mai, les jeunes bourgeons, pas encore protégés par leurs écailles, sont alors envahis par les jeunes larves au fur et à mesure de leur apparition au cours de l’allongement des nouvelles pousses. Les glomérules femelles sont infectés préférentiellement.
En conditions favorables, à l’automne, il peut y avoir une migration d’adultes de seconde génération qui est toutefois moins importante que celle de la 1ère génération. Le ravageur peut réduire la production de plus de 20% à cause de l’avortement des bourgeons végétatifs et des glomérules qu’il colonise.
Le phytopte provoque par ses piqûres, de graves désordres physiologiques dans les bourgeons attaqués. Ces derniers sont progressivement transformés en galles très visibles durant l’hiver. Leurs écailles sont anormalement épaisses et rougeâtres. Lors de la période de débourrement, ces bourgeons végétatifs ou ces glomérules femelles n’évoluent pas et meurent.
Comment lutter contre le phytopte du poirier ?
Méthodes culturales
Planter des variétés tolérantes au ravageur
Mesure de prophylaxie
Eliminer les bourgeons et les pousses attaqués.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
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