Pucerons du melon sur cucurbitacées
Biologie, symptômes et dégâts
Les dégâts sont particulièrement importants sur Courgette, melon, Concombre, Aubergine et Fraisier. On le retrouve particulièrement sous abris où il vit en colonies sous les feuilles, provoquant leur crispation. Les dégâts principaux sont dus aux piqures effectuées sur les feuilles afin de se nourrir de la sève ainsi qu’à la production de miellat. En effet, cette substance sucrée et collante est propice à l’apparition du champignon de la fumagine. Ce puceron peut aussi être vecteur de virus.
Supportant très bien les grosses chaleurs, il peut y avoir près de 60 générations par an. Il entretient une relation mutualiste avec les fourmis.
Comment lutter contre les pucerons du melon sur curcubitacées ?
Méthode de prophylaxie et mesures de prévention
Les auxiliaires (larves de coccinelles, syrphes, chrysopes) en sont friands. La coccinelle, véritable prédateur peut dévorer jusqu’à 150 pucerons par jour et débarrasser le jardinier de ces parasites. Pour favoriser leur présence dans votre jardin, il est possible d’y installer un hôtel à insectes.
Méthode biologique
Utiliser des décoctions de tanaisie ou de purin d’ortie dilué, à l’effet répulsif très efficace sur les pucerons.
Lutte
Il existe dans le commerce des insecticides adaptés pour se débarrasser des importuns, préférez ceux à action systémique. Assurez-vous de vous munir d'un insecticide autorisé et homologué, portant la mention "Emploi autorisé dans les jardins". N'employer les grands moyens qu'en cas d'absolue nécessité. Les pucerons sont nuisibles mais non mortels et quelques feuilles disgracieuses n'altéreront pas la qualité de la récolte.
Renseignez-vous dans une jardinerie (ou un magasin spécialisé) auprès d'un conseiller jardin certifié.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
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