Pucerons du rosier

De la famille des homoptères, les pucerons s’attaquent pratiquement à toutes les cultures. Ces ravageurs vivent en colonie, s’agglutinant en masses. Ils peuvent être noirs, verts, cendrés, jaunes.

Biologie, symptômes et dégâts

Certaines espèces sont des agents vecteurs de maladies à virus ou à mycoplasme. Nombreuses sont celles qui rejettent un liquide excrémentiel sucré ou miellat qui favorise le développement de divers champignons : les fumagines. Leur salive toxique peut provoquer des boursouflures sur les feuilles. Leur cycle est évolutif et varie selon les espèces.

Ces insectes piqueurs et suceurs prélèvent d’importantes quantités de sèves sur les plantes, dont toutes les parties peuvent être colonisées (feuilles, fleurs, tiges, racines). Lors d’attaques graves, on peut se trouver face à :

Une décoloration du feuillage
Une déformation des feuilles et des jeunes pousses qui vont se gaufrer ou s’enrouler
Une formation de gale.

Comment lutter contre les pucerons du rosier ?

Méthode biologique

Divers auxiliaires se nourrissent de pucerons (larves de coccinelles, syrphes, chrysopes). La coccinelle, véritable prédateur peut dévorer jusqu’à 150 pucerons par jour et débarrasser le jardinier de ces parasites. Afin de favoriser leur présence dans votre jardin, il est possible d'y installer un hôtel à insectes. 

Vous pouvez vaporiser en préventif sur vos rosiers, des décoctions de tanaisie ou de purin d’ortie dilué, qui auraient un effet répulsif sur les pucerons. Ceci doit être renouvelé régulièrement. 

Lutte

Il existe dans le commerce des insecticides autorisés et homologués, portant la mention « Emploi autorisé dans les jardins », adaptés pour se débarrasser des importuns, préférez ceux à action systémique.

N'employer les grands moyens qu'en cas d'absolue nécessité. Les pucerons sont nuisibles mais non mortels et quelques feuilles disgracieuses n'altéreront pas l’esthétisme global de la plante. Il faut cependant admettre que ces feuilles, preuves concrètes d'une attaque, resteront un an ou deux sur la plante avant de tomber.

En cas d'invasion notable et uniquement en cas de très forte infestation, un traitement exécuté dans les premiers jours ne laisse pratiquement aucune trace. Les feuilles, traitées à temps, reprennent leur croissance normale. Par contre, si la déformation était déjà bien établie, il est impossible que la feuille reprenne sa forme normale.

Renseignez-vous en jardinerie (magasin spécialisé) auprès d’un conseiller certifié.

Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.

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