Oïdium du fraisier
Biologie, symptômes et dégâts
Les symptômes se caractérisent par la présence de duvet blanc, poudreux, superficiel que l’on aperçoit sur les 2 faces des feuilles.
Sur fleurs, le duvet est localisé sur les sépales, les pistils et étamines.
Sur fruits, le duvet, initialement localisé autour des akènes, se développe préférentiellement sur fruit vert. Les attaques sont faibles sur fruits rouges. Les dégâts peuvent apparaître sur fruits sans symptômes préalables sur feuilles.
En automne, sur la face inférieure des feuilles, les organes de conservation apparaissent sous forme de petits points noirs visibles à l’œil nu. En hiver ou en conditions défavorables, l’oïdium peut se conserver sur les feuilles sèches et, ainsi constituer la source des contaminations primaires en sortie d’hiver.
Le mycélium latent (au niveau des bourgeons et jeunes feuilles du cœur) est généralement à l’origine des contaminations.
L’alternance de deux périodes : période humide ou nuit fraîche avec la rosée du matin ; et période de temps chaud (18 à 30°C) et sec (humidité inférieure à 80%) favorisent le développement de la maladie.
Comment lutter contre l'oïdium du fraisier?
Méthodes culturales
Utiliser des plants « frais » sains et planter les variétés les moins sensibles
Bien aérer les abris pour éviter les fortes hygrométries
Eviter les excès d’azote
Méthode de prophylaxie et mesures préventives
Supprimer tous les organes attaqués pour arrêter l’extension de la maladie
Lutte
Il vous est possible – en cas de forte infestation, et si celui-ci existe dans le commerce – d’utiliser un produit fongicide homologué, autorisé sur fraisier et portant la mention « Emploi autorisé dans les Jardins ».
Renseignez-vous dans une jardinerie (ou un magasin spécialisé) auprès d’un conseiller jardin certifié.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
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