Oïdium sur la salade
Biologie symptômes et dégâts
L’oïdium se développe plus facilement lors de temps chaud (20-25°C) et humide (50 à 70% d’humidité). La mâche et la chicorée sont particulièrement sensibles à ce champignon.
Des petites taches blanches, poudreuses apparaissent sur la face supérieure des feuilles et s’étendent progressivement sur une grande partie du limbe. Ce sont principalement les feuilles les plus anciennes qui sont touchées en premier. Les parties atteintes brunissent ensuite, se nécrosent et se dessèchent.
Il se dissémine grâce aux spores issues des organes composant les taches blanches et poudreuses sur les feuilles. Celles-ci sont véhiculées par le vent sur de longues distances. Les insectes et acariens peuvent également le transporter.
Comment lutter contre l'oïdium sur la salade ?
Méthode culturale
Pratiquer une rotation culturale (éviter de replanter la même culture sur la même parcelle l’année suivante) de deux ou trois ans.
Eviter les densités de semis trop serrés.
Eviter de mouiller le feuillage lors de l’arrosage, préférer le système de goutte-à-goutte.
Méthode de prophylaxie et mesures préventives
Eliminer les mauvaises herbes à proximité de la parcelle, qui peuvent servir de plantes relais à l’oïdium.
Méthode biologique
Utiliser une décoction ou macération de prêle, en pulvérisation préventive.
Lutte
Il vous est possible – en cas de forte infestation, et si celui-ci existe dans le commerce – d’utiliser un produit fongicide homologué, autorisé sur salade et portant la mention « Emploi autorisé dans les Jardins ».
Renseignez-vous dans une jardinerie (ou un magasin spécialisé) auprès d’un conseiller jardin certifié.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
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