Oïdium du pêcher

Biologie, symptômes et dégâts

Sur fruits : un mois après la floraison, des taches blanchâtres, auréolées de rouge et légèrement en relief sur la face exposée au  soleil, se forment sur les fruits. La tache s'étend rapidement et l'épiderme se subérise, se durcit (taches brunes, craquelées).

Sur feuilles : les attaques sur feuilles surviennent après celles apparues sur les fruits : elles se caractérisent par une ondulation du limbe de la feuille et l'apparition de taches blanchâtres arrondies sur sa face supérieure. La feuille se recroqueville, et se dessèche.

Sur les rameaux, des plaques blanchâtres persistent jusqu'au printemps suivanten renfermant les organes de conservation du champignon (périthèces).

En hiver, l’oïdium se conserve sous forme de mycélium dans les bourgeons.

Au printemps, les bourgeons atteints donnent naissance à des pousses malades (foyers primaires d’infection). En surface, le champignon produit des organes de reproduction asexuée qui libèrent des conidies dans l’environnement de l’arbre (contamination secondaire).

Comment lutter contre l'oïdium du pêcher?

Méthodes culturales

Planter des variétés de pêcher peu sujettes à la maladie.

Eliminer les pousses oïdiées.

Méthode de prophylaxie et mesures préventives

Par temps chaud et sec, prolongé, arroser le pied de l’arbre car la sécheresse des racines favorise la maladie.

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Méthode biologique

Utiliser la décoction ou macération de prêle.

Lutte

Il vous est possible – en cas de forte infestation, et si celui-ci existe dans le commerce – d’utiliser un produit fongicide homologué, autorisé sur pêcher et portant la mention « Emploi autorisé dans les Jardins ».

Renseignez-vous dans une jardinerie (ou un magasin spécialisé) auprès d’un conseiller jardin certifié.

Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.

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