Acarien des orchidées
Biologie, symptômes et dégâts
La femelle adulte est rouge ou jaune sombre au corps globuleux, de 0,5 mm de long.
Ces parasites se développent dans les ambiances chaudes et sèches (optimale entre 23 et 32°C). Il est courant de les rencontrer lorsque l’hygrométrie est insuffisante (<50%).
Invisibles à l’œil nu, on remarque leur présence par la formation de fines toiles argentées à la face inférieure du feuillage qui revêt alors un aspect grêlé de petites taches grisâtres. Celles-ci sont provoquées par les piqûres du ravageur qui aspire le suc cellulaire des feuilles. Ces toiles soyeuses assurent une protection contre les prédateurs du ravageur et contribuent à retenir l’humidité.
Avec l'aide d'une bonne loupe, on peut les voir, surtout sous les feuilles, puis sur les feuilles lorsque l’attaque se développe.
Les orchidées les plus sensibles sont celles dont les feuilles sont fines comme l'orchidée Lycaste ainsi que celles des genres : cymbidium, phalaenopsis, dendrobium, paphiopedilum, rarement cattleya et oncidium.
Comment lutter contre l'acarien des orchidées ?
Méthodes de prophylaxie et mesure préventive
Pour prévenir la réapparition du ravageur, veiller à augmenter l’humidité ambiante
Méthode culturale
Dès que l’on voit la présence de ces ravageurs indésirables, isoler la plante immédiatement.
Augmenter l'hygrométrie ambiante et les pulvérisations d’eau sur la plante, en insistant sur l’envers des feuilles (ces ravageurs ont horreur de l’eau).
Lutte
Il vous est possible d'utiliser un acaricide (produit anti-acarien, les acariens ne sont pas des insectes), homologué, autorisé et portant la mention "Emploi autorisé dans les jardins".
Renseignez-vous dans un magasin spécialisé auprès d'un conseiller certifié.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
Cet article peut également vous intéresser : Qu’est-ce que la punaise rouge du chou ?