Gale du collet ou crown gall
Biologie, dégâts et symptômes
Cette bactérie s’attaque aussi bien à des arbres fruitiers (pêcher, prunier, framboisier, vigne…), qu’à des plantes ornementales (chrysanthème, rosier, géranium…). Souvent présente de manière native dans certains sols, elle nécessite une blessure récente non cicatrisée du végétal pour permettre l’infection. Une fois à l’intérieur, elle « pirate » l’ADN de la plante afin que celle-ci sécrète des molécules nécessaires à sa multiplication. Ces sécretions provoquent une prolifération des cellules désordonnées, formant ainsi des tumeurs au niveau des racines et du collet.
Présent en très grand nombre dans le sol proche des tumeurs, sa dissémination est ensuite effectuée par les eaux de pluie, d’irrigation, l’homme ou les animaux. Cette maladie tue rarement l’arbre, mais attaque sa vigueur ainsi que la qualité et la quantité des fruits.
Comment lutter contre la gale du collet ou crown gall ?
Méthodes culturales
Plantez des plantes saines, issues de terrains exempts de la maladie.
Utiliser des porte-greffes résistants à la maladie.
Eviter les blessures, surtout aux racines (bêche, motoculteur…).
Méthode de prophylaxie et mesures préventives
Ne pas replanter de plantes sensibles (Rosacées) dans les zones contaminées.
Eliminer les plants malades et les tumeurs. Ne pas les enfouir dans le sol ou les mettre au compost.
Méthode biologique
Il est possible de lutter contre cette bactérie en préventif par l’utilisation d’une suspension d’Agrobacterium radiobacter (souche K84), mais cette solution ne fonctionne pas sur certaines souches de la maladie et nécessite un respect rigoureux des précautions d’emploi pour assurer la réussite du traitement.
Lutte
Aucun produit chimique actuel ne s’est encore avéré efficace contre ce pathogène.
Pour rappel, les produits conventionnels sont retirés de la vente aux jardiniers amateurs depuis le 1er janvier 2019.
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